Le voyage d'Okapi

Nestpasdutoutmalrangé!

Sorti de l'eau en Novembre, le 17 Janvier.
J'aime qu'un plan se déroule comme prévu.

Va passer à la cass'role.

Un matin j'suis arrivé dans le bateau y avait un mot: "les trucs qu'on n'a pas bouffés, on a fait caca dessus!"

Une amarre qui s'effiloche: vraiment les propriétaires de ce bateau sont négligeants...

L'escale au Quai d'Alger est un grand classique de la montée. Permet de ranger le bateau, de boire un verre sur les quais et de parlementer avec le moteur dont le sélecteur, comme c'est ammusant, refuse de fonctionner...

On appréciera le changement d'heure qui nous garanti une traversée des casiers de l'étang de nuit, toujours intéressant.

Après un petit séjour à Port Camargue, pour participer à plusieurs régates d'entreprise, voilà OKAPI de retour vers Sète.

Les monstres gloutons dévorreurs de voyageurs imprudents sont parfois là où on les attends le moins.

Il n'y a pas que le plancton.

...sont priés d'embarquer.

Où la rencontre d'une sirène et d'un montagnard aguerri. Des passagers qu'Okapi aimerai voir plus souvent, plus longtemps.

N'est-ce pas ?

Mistral est espiègle. D'un souffle, il vous fait pester contre la terre entière; féliciter la création d'être venu au monde; alternativement.

Il nous pousse ici hors de l'étang, avec à bord, un moteur moribond.

Merci.

Le dessous des ponts n'est pas toujours conforme à l'idée qu'on s'en fait.

C'est très indiscret.

A Sète, le passage des ponts entre la mer et l'étang est toujours un grand moment pour qui veut changer d'univers.

Le rendez-vous à ne pas manquer, sous peine de devoir passer une nuit de plus quai d'Alger ou à pointe Courte. Remarquez, ya pire comme endroit pour passer la nuit.

Le passage donc, réclame plusieurs qualités qu'un marin ne possède pas d'emblée, il faut le dire.

La première de ces qualités, sans être la plus importante, est neamoins nécessaire : la ponctualité.

Même si nous sommes ici dans le sud, les ponts, eux, sont ponctuels.... à moins que les trains qu'ils attendent pour se lever, soient en retard...

Quoi qu'il en soit, les ponts n'attendent pas. Autant être un peu en avance si on ne veut pas commencer ou finir sa nav', c'est selon, par un gros coups de speed, agrémenté des vociférations du gardien du pont.

Le gardien du pont... tout un programme. Du haut de sa cabine, aussi barbu mais pas tant, qu'un Père Fourras, le gardien du pont à droit de vie ou de mort sur les navigateurs retardataires...

On en reparlera.

C'est par une ces belles journées d'été, alors que l'on se dit qu'on serait bien sur l'eau, on se surprend à penser que finalement, le ponçage de ce gel coat récalcitrant n'est pas si désagréable...

Penser, poncer... les mots l'ont, justement, pour rire.

Bon, je vous le montre, mais normalement il faut venir à bord pour faire sa connaissance.
Lui, c'est Sakabout !. Je l'ai toujours vu à bord de ce bateau.
C'est un passager qui concentre dans 20 centimètres de mousse rouge, la mémoire du bateau depuis l'origine des flots, une somme d'expériences maritimes qu'une lecture de 80 jours aurait du mal à expliciter, un don évident pour la mécanique, un règleur d'une finesse qu'une écoute au bord de rompre, seule, peut égaler, et un navigateur émérite que les dorades nous envient....

Quand je vous aurais dit, qu'en plus il connait trois cent milles histoires drôles et qu'il boit de la bière comme une éponge, vous n'aurez plus qu'une envie: ressembler à Sakabout !

Oui, je sais... ça me le fait aussi.

LA passagère préférée d'Okapi. Celle sans qui aussi, Okapi ne serait pas là.
Ici, en train de préparer l'entrée au port... "Faudra guider devant, ya pas d'eau".

François, un Breton en Méditerranée. Venu par la mer s'il vous plaît.
Son bateau est une oeuvre d'art.
Violet ? Pourquoi violet ??
Parceque la peinture était en promotion quand il à fallu peindre. Des bateaux violets, j'en avais jamais vu. Mais des salles de bains, oui.....

Des fois on se prends la tête.

François: une grande bouffée de réalisme, là où on l'attends le moins.

Aprés une rapide traversée au travers. Nous touchons terre à Calvi.
La maison de Tao était fermée pour cause d'ouverture non matinale.
Poursuivant l'exploration de cette contrée sauvage qu'est la citadelle, notre chemin croise la belle Fafi.
Visiblement, la traversée à laissé des traces....

Une tortue à bord c'est trés utile. Mais il ne faut pas qu'elle se déshydrate. C'est pourquoi nous prenons grand soin de notre tortue d'été. Elle aura quelques déboires avec une bougie plus tard dans le voyage... Les tortues, ca n'aime pas les bougies ! Et moi, j'aime pas la piaule dans le nez !!

Les lattes du ponton auront l'occasion de bien faire connaissance avec les semelles de mes tatanes. On charge le bateau pour sa première grande nav. Eau, nouriture, lecture...toutes sortes de choses qui ne montent pas seules à bord !
Direction la Corse. Si vous ne connaissez pas, Okapi vous racontera...

Où l'achat d'un bateau peut mener à des endroits inatendus...
Si vous connaissez un-e client-e du bar de cette cité portuaire, vous gagnez un tour en bateau !

Un passager pas clandestion qui me donne pas mal de frayeurs. Monocylindre diesel que je connais à un degré de détail dont je me passerais bien. Il n'est pas rancunier: grace aux doigts de fée de Jéjé, alias "l'As du tourne-vis", il à repris vie. La peur de se faire désosser ? ou carrément débarquer ?? On en saura plus à l'usage...

Lui c'est Nico. Il est toujours à me grimper dessus, à me tourner autour, à trifouiller un fil ou bidouiller le moteur. Il me gratte le ventre aussi des fois, j'aime bien !

Ce petit thermique permettra de m'amener à Porca, Nico et Sakabout à la barre et de leur faire découvrir mes super voiles !

Et j'aime bien aussi les méduses qui sont mes amies. Si vous voulez, un jour, je les inviterais à boire un verre à bord.

Je vous l'avais dit.

D'aucuns trouveront la couleur inhabituelle, mais jolie toujours. Ca fait plaisir.

L'homme en blanc ?.... je suis photographe.

Entre le beige et le rose, dans l'arc en ciel, il y a le bleu.
J'ai pas du tout pesté quand il a fallu décoller les autocollants de la coque....Noooooooon.

Là où commence l'histoire d'Okapi. Cherbourg. Il y fait froid, il fait du vent, il fait gris. Pourtant, au milieu de tout ça, un petit bateau attends ses nouveaux propriétaires....